Notre patrimoine génétique permet d'avoir des bases communes nécessaires à la vision et à l'audition. La vision et l'ouïe sont non seulement relatives aux organes qui les supportent, mais aussi au cerveau qui centralise et traite les informations en provenance de ces organes sensoriels. On comprend dès lors que les anomalies affectant les yeux, les oreilles ou le cerveau ont un impact sur la perception. Comme nous l'avons vu, ces anomalies peuvent être congénitales, génétiques ou acquises au cours de la vie. L'environnement dans lequel évolue l'individu a une influence considérable sur la perception. Qu'il s'agisse de maladies, d'accidents, de substances toxiques ou plus simplement de notre mode de vie, la perception peut s'en trouver modifiée. Enfin, le vieillissement physiologique de ces organes altère aussi la perception, celui-ci pouvant être accéléré par une mauvaise hygiène de vie.

            La fonction intégrative du cerveau, qui découle de la plasticité cérébrale, est également à l'origine de la subjectivité de la perception. En effet, l'association entre images ou sons avec des pensées et des émotions induit une sélection des informations perçues consciemment.

             Par ailleurs il existe également de grandes différences de perception entre espèces liées à la structure même des organes.